Au cours du long WE du 1 Mai 2008
s'est tenu dans l'ancien carmel de Matagne-la-Petite
un stage d'écriture s'inspirant d'objets divers.
Une demi-douzaine de "cricouteries" y ont également taquiné la muse.
Voici quelques échantillons des résultats
Signé : le professeur
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Je ne dois pas écrire mes punitions au crayon multiple
Et puis ZUT…. Au diable le professeur !!!!
Au diable le professeur
au diable le professeur
au diable le professeur
au diable le professeur
au diable le professeur
Une mauvaise élève
signé un élève créatif
« « « F » » »
"""F"""
F.B.
Le Carmel – Matagne la Petite Mai 2008
Tu m’épies, tu me surveilles, tu me
poursuis, tu m’enfermes, tu m’ennuies, ouvre la porte au lieu de regarder par
le trou de la serrure. Je suis derrière ; ôte tes lunettes pour y voir plus
clair, tu verras des fenêtres s’ouvrent entre les reflets de pierre,
ouvre tout ce que tu peux ouvrir, les coffres forts, les armoires secrètes,
les persiennes, les jalousies. Tu verras même si tu fermes les yeux, respire,
prends l’air, regarde maintenant tu voles, je t’aperçois dans les reflets des
nuages flamands, tu souris, je t’en vie, tu tant vis, je te suis, attends moi,
on ne sera pas trop de deux pour dévorer la vie
C.D
.
.
Le trou du voyeur...... Ah ! Ah ! Ah ! Hi ! Hi! Hi!
Je les regarde par le trou
Sérieux ! Pour la plupart, ils sont sérieux… ils déambulent lentement.
Ou alors perplexes ils sont parfois perplexes.
Certains ont comme un sourire, une ébauche de moquerie, un soupçon d’ironie.
Je continue, je les regarde, je les observe
JE LES MATENT !!!
Ah ! Ah ! Ah !
Ils continuent à déambuler, un par un, parfois deux mais rarement plus.
Ils ne m’ont pas vu. Chhhutt !!
Ne leur dîtes rien.
Je les surveille, je les guette je les espionne.
J’enregistre, je mémorise.
Trois jours j’ai trois jours pour me rincer l’œil.
Trois jours pour engranger des souvenirs.
Trois jours avant que l’on ne me remette au placard.
Tous les soirs et tous les matins sont venus s’y concentrer ;
Ah ! Ah ! Ah !
Hi ! Hi! Hi!
Moi, je les regarde par le trou
Brizou
Laissez moi le temps encor
Avant qu’au matin je ne m’éveille
Le doux tic-tac à mes oreilles
Mettait un point d’orgue à mes rêves d’or
Les aiguilles sont dans le décor
Laissez moi le temps à mon réveil
D’imaginer encor et encor
Le doux tic-tac quand je m’éveille
Quand dormait le cadran d’Or
Je me mettais en veille
Et de mes yeux surveillait l’or
De quelques aiguilles nouvelles
Laissez-moi le temps encor
Le temps des cadrans
Ressorts perdus, aiguilles envolées
Aux
Cadrans du temps
Rendez-moi le temps
De
Temps
En
Temps
Laissez-moi encor du temps !
« « « FB » » »
En long et en travers
T’as voulu ta liberté
On l’a eu
Si c’est pour me suivre
A quoi bon !
Nous faisions la paire
Nous voilà cimeterres
Ni solitaires, ni solidaires
Tout juste bon à fendre l’horizon
Nous allons lames nues
Nous allons lames au vent
Nous allons lame en peine
Parce que de liberté
Tu voulus te piquer. C.D.
-Avance, ne regarde pas autour de toi, ne t’arrête pas
-Tu te la joues illuminé ou quoi ? Si tu ne voulais pas te faire repérer, fallait pas venir à Cannes en plein festival.
-Tu sais très bien que j’ai besoin professionnellement de rester branché, toi t’étais pas obligée de t’affubler ainsi, on dirait une starlette des années 50
-C’est pour aller avec toi, m’assortir, t’as tout de l’impresario de la même époque. T’en fais pas un peu trop pour un critique de « la voix de la petite Matagne » ?
-Pas la peine de frimer sous prétexte que t’es réalisatrice. Pour l’instant, je n’ai aucun message positif à te transmettre au sujet de ton film « les illuminés ».
-Si t’étais un critique éclairé à la rigueur je t’écouterais
-Et toi t’es pas Louise Lumière
-Eteignoir !
-Allumée…
-On se fait du mal
-Viens réconcilions nos Watts et brillons sur la croisette. C.D.